Voici la liste des livres que j'ai lu de janvier à juin 2012 avec leur résumé et un petit commentaire de ma part, en espérant que ça vous donne à votre tour envie de les lire.
ROMAN
UN BOUQUET DE DENTELLE
Marie-Paul Armand
Fresque du Nord qui se déroule entre le 19e et le 20e siècle et nous raconte la vie d'Emmeline et de Maxellende, la mère et la fille, dans l'univers de la dentelle à Caudry, dans le nord de la France, racontée par l'un des meilleurs auteurs régionalistes contemporains.
Emmeline naît à la fin du 19e siècle dans un petit village du Cambrésis, dans le Nord. Très tôt orpheline, maltraitée par sa famille d'accueil, elle croit ce pendant en son courage. La région toute entière, de la plus humble ouvrière à l'industrie le plus opulent, vit du tissage et du textile. A treize ans Emmeline, connaît déjà tous les secrets du lin, du drap et du tulle. Les vicissitudes de la vie l'emmènent à Cambrai ou elle exerce le métier de « roulotteuse ». Ourleuses de mouchoirs, dentellière, brodeuse, elle excelle dans tous ces métiers. L'avenir lui appartient, mais pas son coeur : elle aime Géry Dorcelles, l'héritier d'une grande fabrique de Cambrai. Un amour réciproque, mais jamais son père, le terrible Dorcelles, ne tolérera ce mariage... Un drame survient. Elle trouve alors refuge à Caudry ou elle sera raccommodeuse de dentelle.
Dans la seconde partie, sa fille, Maxellende, travaille avec elle. Sa vie sera littéralement bouleversée par une rencontre qui fera resurgir un événement douloureux du passé...
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
J'avais déjà lu des livres des livres de Marie-Paul Armand et j'avais adoré. Ce qui m'a attiré en premier c'est la première de couverture et le titre "Un bouquet de dentelle", en effet ayant fait des études en couture et ayant fait de la dentelle aux fuseaux pendant cette période, quand j'ai vu la première de couverture et le mot dentelle, j'ai eu envie de le lire mais j'ai quand même lu avant la quatrième de couverture qui a confirmé mon envie de le lire.
Mon avis
J'ai beaucoup aimé lire ce livre, j'ai passé un agréble moment. J'ai beacoup aimé la façon dont Marie-Paul Armand nous raconte la vie d'Emmeline et de Maxence. J'ai aimé le courage d'Emmeline, il est intéressant de voir comment elle se construit et j'ai adoré les passages sur la dentelle, la confection des mouchoirs.. On apprend aussi pourquoi les célèbres bêtises de Cambrai s'appellent bêtises. Depuis que j'ai lu le livre, je n'ai qu'une envie aller visiter Caudry et Cambrai, découvrir la dentelle de Caudry et les mouchoirs de Cambrai.
Je le conseillerais sans hésitation, d'ailleurs, je vais l'offrir à ma maman à Noël avec La couleur des sentiments.
AUTOBIOGRAPHIE
APRES LA RAFLE
Joseph Weismann
"Après la rafle" est le témoignage poignant de Joseph Weismann, avec ce livre il fait son devoir de mémoire pour notre génération et les futures à venir.
16 juillet 1942. Joseph a onze ans, c’est un titi parisien comme tant d’autres. À ceci près qu’il porte l’étoile jaune… Arrêté avec toute sa famille, il passe quatre jours au Vél d’Hiv, avant d’être transféré dans un camp de transit du Loiret. Il garde quand même le cœur léger : ses parents sont là. Mais lorsque qu’on les lui arrache et qu’il se retrouve seul avec des centaines d’enfants dans la même détresse, il n’a plus qu’une idée : s’enfuir... avec un copain aussi téméraire que lui, il franchit, en quinze heures, le mur de barbelés.Jusqu’à la Libération, cet enfant chétif va devenir le Juif le plus recherché du pays. Survie dans la forêt, longues marches, dénonciation ignoble, protection inattendue d’un gendarme, famille d’ « accueil » qui le maltraite… Puis, après la guerre, un couple merveilleux qui va en faire un homme. Dès lors, il cherche à comprendre, jusqu’en Israël où, les armes à la main, il assure la sécurité d’un kibboutz… avant de rentrer chez lui, au Mans, dont il ne fréquente pas la synagogue. Il veut tout gommer, la souffrance a presque engendré le déni. Mais au soir de sa vie, quand il ose enfin mettre en mots ce qu’il a vécu au camp de Beaune-la-Rolande, c’est l’enfant de onze ans qui parle… et qui fait des cauchemars la nuit.
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
J'étais entrain de recouvrir le livre pour le travail, il faisait partie de la présélection de livre pour le prochain comité de lecture. Comme chaque fois je lis la quatrième de couverture et l'histoire de Joseph Weismann m'a interpellé et donné envie de la lire. Le livre ne faisant pas au final partie de la sélection final du prochain comité de lecture, je l'ai emprunté pour le lire et je n'ai pas été déçu. Je l'ai lu dans le train qui me menait à mon cher et tendre. Je l'ai tellement adoré que je l'ai acheté pour le faire lire autour de moi et le faire lire à mes futures enfants quand ils seront ados.
Mon avis
COUPS DE COEUR!!!
A mettre entre toutes les mains, à lire absolument! Ce témoignage m'a beaucoup touché et ému, il est différent des autres témoignages du fait que l'auteur aie réussi à s'enfuir et qu'il a du se cacher dans différents endroit, chez différentes famille où la vie a été très dure. Heureusement dans son prériple Joseph a croisé de belles personnes, comme ses deux gendarmes qui lui ont sauvé la vie ainsi qu'à son camarade de cavale, où encore cette officier allemand qui va faire comme s'il n'avais pas entendu qu'ils étaient juifs et repartir, et cette famille qui l'a aidé à se construire, à devenir un homme ...
J'ai tellement était touché par ce témoignage qu'après l'avoir lu, je ma suis renseignée sur Joseph Weismann, j'ai regardé le film "La rafle" et surtout j'ai recommandé ce livre autour de moi.
Je conseillerai ce livre dès que l'on étudit la Seconde Guerre Mondiale au collège, il est facile à lire.
/http%3A%2F%2Fs0.wat.fr%2Fimage%2Fseul-enfant-rescape-vel-hiv_2b9g7_1kni41.jpg)
Seul enfant rescapé du Vel d'Hiv, Joseph Weismann témoigne
LCIWAT vous propose de découvrir Seul enfant rescapé du Vel d'Hiv, Joseph Weismann témoigne de la catégorie Actualité Culture. Retrouvez toutes les vidéos LCIWAT sur Wat.tv.
http://www.wat.tv/video/seul-enfant-rescape-vel-hiv-2b9g7_2exyh_.html
Interview de Joseph Weismann pour TF1
Interview de Joseph Weismann par Ghislain Loustalot - Paris Match
Paris Match. Pourquoi pensiez-vous que personne n’oserait faire un film sur la rafle du Vel’d’Hiv’?
Joseph Weismann. Parce que hors de l’humain, inmontrable. Je vous dis tout de suite que Roselyne Bosch est restée très en deçà de la vérité. Personne n’aurait pu le supporter.
Gardez-vous des souvenirs précis de cette journée du jeudi 16 juillet 1942?
J’avais 11 ans. J’étais en train de jouer près du 54, rue des Abbesses, où nous habitions. Une camarade m’a dit : “Tu devrais rentrer, pour les Juifs ce n’est pas bon aujourd’hui.” Il était midi, je suis remonté chez moi, au quatrième étage. Ils ont frappé à la porte à midi et demi. Un agent en uniforme, qui avait des yeux de poisson mort, un autre en civil. Ils ont immédiatement fermé notre fenêtre en expliquant qu’il y avait déjà eu des suicides le matin et qu’ils n’en voulaient plus. Ils nous ont laissé vingt minutes pour préparer nos affaires, quelques vêtements, un peu de nourriture. Il n’y a pas eu de violence. Ils nous ont emmenés tous les cinq, à pied d’abord, et je me souviens très bien m’être dit, au premier carrefour, que je pouvais m’échapper, courir, qu’ils ne me rattraperaient jamais. Mais, bien sûr, je n’ai pas quitté mes parents et mes sœurs. C’était une journée d’été très chaude. Dans l’autobus pour le Vel’d’Hiv’, un énorme orage a éclaté. Une dame a dit : “Dieu pleure sur le sort des Juifs.”
Quelles étaient les conditions de vie au Vel’d’Hiv’ durant vos cinq journées de détention?
Quand je me suis rendu sur le décor du vélodrome recréé à Budapest, j’ai été pris à la gorge par une odeur d’urine pestilentielle que j’étais le seul à sentir, projeté soixante-huit ans en arrière. Le Vel’d’Hiv’ puait de milliers de jets de pisse, de milliers de transpirations réunies. Les nôtres, celles des femmes enceintes, des vieillards, des malades, des bébés. J’ai également le souvenir d’un vacarme assourdissant, jour et nuit, qui me poursuit encore. Nous étions assis, la tête tombant sur une épaule. Personne ne dormait. Les haut-parleurs diffusaient sans cesse des annonces nasillardes. Maman m’avait demandé d’essayer de retrouver ses frères dans la foule. Je me suis dit que j’allais me perdre, ne plus jamais la revoir, mais, obéissant, je suis parti : trois heures pour faire le tour du vélodrome. Sans succès. Mes deux oncles n’avaient pas été arrêtés.
Vous souvenez-vous du départ du Vel’d’Hiv’?
Une pagaille épouvantable. Des milliers de personnes qui doivent de nouveau monter dans des autobus. Et sur les quais de la gare d’Austerlitz, les Feldwebel, les gendarmes allemands, avec leur plaque sur la poitrine et leurs chiens, alignés tous les 5 mètres le long de convois. Nous avons été entassés dans des wagons dès 10 heures du matin, mais le train n’a pas démarré avant midi, et nous ne sommes arrivés qu’à 18 heures à Pithiviers ou à Beaune-la-Rolande, les deux camps qui avaient été aménagés. Huit heures pour parcourir 100 kilomètres ! Il faisait 40 °C, nous n’avions ni eau ni toilettes. Juste une petite lucarne en haut à droite dans le wagon. De temps en temps, un père essayait de porter son enfant à bout de bras pour qu’il puisse respirer.
Quel fut le jour le plus terrible à Beaune-la-Rolande?
La déportation au début du mois d’août. Tout a commencé à 5 heures du matin par des fouilles au corps perpétrées de façon dégueulasse : des femmes à qui l’on arrachait les boucles d’oreilles, qui étaient projetées par terre et tabassées à coups de pied quand on trouvait de l’argent sur elles. Les Juifs qu’on emmenait vers la mort ne devaient rien emporter. Je tremblais comme une feuille en attendant le tour de ma mère, que je tenais par la main.
Et ensuite...
Nous avons été parqués, tassés, en plein soleil, sur l’esplanade du camp. Nous avons attendu pendant une douzaine d’heures pour monter dans des camions. Vers 18 heures, des officiers allemands sont arrivés. Ils ont dû décider qu’il y avait trop d’enfants, car ils en ont choisi au hasard plusieurs centaines pour rester au camp tandis que leurs familles partaient vers Drancy puis Auschwitz. J’ai été choisi pour rester. Pourquoi moi plutôt que mes sœurs ? Ils sont partis et nous avons été séparés définitivement. Que nous ayons eu 5 ans, 8 ans, 11 ans, nous, enfants, n’avions qu’une idée effroyable : mourir. Nous pleurions, hurlions, des loques humaines.
Pouvez-vous raconter cette scène de séparation?
J’en suis dans l’impossibilité. S’il vous plaît, ne me demandez pas de replonger là-dedans.
Mais vous ne vous êtes pas laissé abattre...
On nous avait dit qu’on rejoindrait nos parents dix ou quinze jours plus tard, mais je n’y croyais plus. Déjà, un officier avait donné sa parole à mon père, engagé dans le 3e régiment étranger, que nous ne quitterions pas le pays. Le soir, j’ai décidé de m’évader. L’instinct de survie me guidait. Me sentant très fragile, je me suis mis en quête d’un copain, un grand: j’ai rencontré Joseph Kogan. Et, le lendemain, nous avons profité de l’heure de distribution du seul repas, à midi. Nous avons mis pratiquement cinq heures pour franchir les 15 mètres de rouleaux de barbelés, hauts de plus de 2 mètres. J’ai encore des cicatrices plein les mains et partout sur le crâne.
Partiez-vous sans rien pour subvenir à votre existence?
Deux jours auparavant, de corvée de tinettes, j’avais remarqué que les gens dissimulaient leurs biens dans la merde des toilettes communes. Je suis tombé sur quelques billets que j’ai lavés et empochés.
Que s’est-il passé ensuite?
Trois jours de cavale à travers la forêt d’Orléans, en lambeaux, sales, la tête rasée, morts de faim : deux enfants juifs errants qui avaient arraché leur étoile. Nous avons fait du porte-à-porte jusqu’à ce qu’une femme nous prenne par la main et nous conduise au poste. Pour nous dénoncer ou pour nous protéger ? Je ne le saurai jamais. Le gendarme qui nous a enfermés dans “le trou du vagabond” a dit qu’il laisserait la porte ouverte. Un miracle. Nous nous sommes enfuis au petit matin. Un bus pour Montargis et le train pour Paris. Là, nous nous sommes séparés.
Quel a été votre premier réflexe en arrivant à Paris?
Je suis retourné à l’appartement dont je n’avais pas la clé. Je voulais toucher ma porte. Notre voisin de palier m’a surpris et m’a raconté l’histoire du haricot que j’avais planté dans un pot, laissé sur le rebord de la fenêtre : “Quand je l’ai vu qui poussait et qui restait vert malgré la chaleur et la sécheresse, je me suis dit : Joseph va survivre, Joseph va revenir.”
A qui en voulez-vous le plus aujourd’hui?
Au gouvernement de fait et non de droit de Vichy. A ceux qui ont été nos ennemis personnels, Xavier Vallat, commissaire aux questions juives, Louis Darquier de Pellepoix, qui l’a remplacé, et René Bousquet, secrétaire général de la police nationale. Les deux premiers sont morts de leur belle mort, riches et considérés. J’en souffre. Je considère que je n’ai pas été vengé. On me devait justice.
Comment avez-vous supporté de voir le film?
La première fois, je n’ai rien vu, j’ai revécu. J’étais enfant avec les enfants. J’ai respiré avec eux, j’ai marché avec eux. La seconde fois, cramponné aux bras de mon fauteuil, j’ai vu. Mais je ne peux pas être un spectateur. J’ai le triste privilège d’être un témoin.
Est-ce que vous rêviez qu’un film grand public raconte ce que vous avez vécu?
Je m’étais assigné cette mission vis-à-vis des enfants dont j’ai partagé le sort. C’est un témoignage que je lègue aux générations futures. Considérez cela comme un testament.
/http%3A%2F%2Fi2.ytimg.com%2Fvi%2FqXOmq3tcmnw%2Fhqdefault.jpg)
http://www.larafle-lefilm.com Découvrez la bande-annonce du film "la Rafle" avec Jean Reno, Mélanie Laurent, Gad Elmaleh et Raphaëlle Agogué. Un film de Rose bosch. Au cinéma le 10 mars.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qXOmq3tcmnw
ROMAN
P.S. I LOVE YOU
Cecelia Ahern
Quand on trouve l'âme soeur, on croit que le bonheur sera éternel. Holly et Gerry s'aimaient follement. Ils avaient la vie devant eux. Du moins le croyaient-ils… C'est ce que pensaient Holly jusqu'à la mort de Gerry. La mort soudaine de Gerry laisse Holly désespérée, à 30 ans elle se retrouve seule, sans espoir. Mais Gerry avait juré qu'il ne l'abandonnerait pas, il lui réserve une ultime surprise : dix lettres qui forment une liste de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, il lui adresse chaque mois un message d'amour et de courage à travers les lettres : Elle comprendra peu à peu que la vie vaut d'être vécue, elle sera heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait.
Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu'elle est : belle et triste à la fois.
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
J'avais déjà vu le film et voyait souvent le livre sur les étagères retour au travail. A force de le ranger j'ai eu aussi envie de le lire surtout que je trouvais l'histoire très touchante encore plus depuis que j'étais en couple.
Mon avis
J'ai trouvé ce roman poignant et drôle, tendre et juste, il m'a pris au trippes. En effet impossible de ne pas penser à ce qu'on ressentirait si l'on perdait la personne que l'on aime le plus au monde, l'amour de notre vie. J'ai adoré ce livre et le conseil vivement, l'histoire vous touche au plus profond.
A lire, surtout si on aime aussi fort quelqu'un!!!
NOUVELLE
RENDEZ-VOUS AU PUB
Roddy Doyle
C'est l'histoire de deux frères, Danny et Jimmy, la quarantaine, qui se retrouvent après une longue absence de vingt ans au pub où ils ont pris jadis leur première cuite à la Guinness en trichant sur leur âge. Danny est resté à Dublin, alors que Jimmy est parti vivre à Londres afin de ne plus être confronté à son jeune frère, mais les années passent et le sentiment d'avoir raté quelque chose s'installe.. Lorsque Jimmy téléphone à Danny pour lui proposer de se voir, ce dernier est un peu surpris, car ils ne se sont pas quittés en excellents termes. Les retrouvailles débutent pourtant le mieux du monde, les tournées de Guinness défilent, les souvenirs d’enfance et d’adolescence ressurgissent, iIs évoquent leurs différences, leur jalousie avec humour et nostalgie et c’est là que ça se gâte : car quand il y a deux frères, il y a toujours un dominant et un dominé, et Danny était à l’évidence dominé, pour ne pas dire brimé par Jimmy. Et il ne manque pas d’anecdotes sur la question. Mais que valent ces anecdotes, 25 ans après?
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
Je suis tombée sur ce petit livre par hasard en allant chercher un Conan Doyle dans les rayonnage de la bibliothèque. La couverture et le titre de ce petit livre mon attiré, ça m'a fait penser à l'Irlande. Après avoir lu la quatrième de couverture, je l'ai emprunté.
Mon avis
Cette petite nouvelle facile à lire, vaut vraiment le coup d'être découverte, elle est plus profonde qu'elle n'y paraît et résume bien le gâchis de certaines existences. C'est une réflexion sur la mémoire et sa déformation, l'évocation nostalgique de l’enfance,la nouvelle oscille entre le récit intimiste et la tragédie.
A lire quand on a une petite heure davant soi.
ROMAN
LA PETITE CLOCHE AU SON GRÊLE
Paul Vacca
Quand la découverte de Marcel Proust bouleverse la vie d'un garçon de 13 ans, de ses parents cafetiers et des habitants de leur petit village de Montigny dans le Nord de la France. Le narrateur,fils unique, est la fierté de ses parents, surtout de sa mère Paola qui voudrait le voir devenir écrivain. Mais à sa plus grande désolation, son fils ne lit pas! Un jour le jeune garçon met la main sur un livre parfumé d'iris abandonné par la femme de ses rêves, ce livre est le premier tome d'À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Un soir, alors qu'il s'est endormi, sa mère découvre au pied de son lit un exemplaire de Du côté de chez Swann.
« Un soir, tu entres dans ma chambre alors que je me suis endormi. Le livre m'a échappé des mains et gît sur ma descente de lit. Tu t'en saisis, comme s'il s'agissait d'un miracle
- Mais tu lis, mon chéri! Souffles-tu en remerciement au ciel.
Incrédule face à ce prodige, craignant quelque mirage, tu palpes l'objet. Non, tu ne rêves pas: ton fils lit.
Intimidée, tu ouvres le livre, fascinée à ton tour... »
Des jeux innocents aux premiers émois de l'amour, de l'insouciance à la tragédie: l'histoire tendre et drôle des dernières lueurs d'une enfance colorée par le surprenant pouvoir de la littérature. Et voilà comment Proust va bouleverser la vie de cette modeste famille, la vie de tout un village, mais aussi la vie tout simplement.
« Ce soir-là, contrairement à mes habitudes, je file dans ma chambre sans tarder. Je ferme les volets, allume ma lampe magique, plongeant la pièce dans une ambiance bleutée et irréelle, presque aquatique. Confortablement installé dans mon lit, calé contre mes oreillers, j'ouvre le tiroir de ma table de chevet et saisis le livre.
Je le contemple, fasciné, en caresse la couverture pâle, douce comme la peau. Je l'ouvre et plonge mon nez au cœur des pages qui enferment encore son parfum. Maintenant, oui, je sais à quoi ressemble l'odeur de l'iris.
Puis je le feuillette au hasard, intrigué par la typographie dense. Un frisson me parcourt. Ce n'est pas un livre, c'est son livre. Ce ne sont pas que des phrases, ce sont les phrases qu'elle a lues, son regard les a parcourues, sa bouche les a prononcées. Ces lignes pleines et serrées, je ne cherche même pas à en percer le sens. Je sais avec certitude qu'elles renferment ce qui lui plaît. Je sens que j'ai sous les yeux la clef qui me permettra, enfin, de pénétrer dans le monde mystérieux des femmes.
C'est vertigineux. Mon regard se trouve absorbé par ces longues phrases et je me laisse emporter par leur courant sinueux, grisé par tous ces mots inconnus qu'elles charrient.»
« La petite cloche!
En poussant la porte, je l'ai réveillée.
Alors, les visages anonymes et les regards hostiles disparaissent, le vacarme du bar s'évanouit, les brumes tabagiques se dissipent; et, au bout du comptoir, tu m'apparais.
Oui, le tintement de la clochette a redonné vie à ton sourire, celui que tu m'adressais lorsque je revenais du collège. Sous les yeux, « Chez nous » est redevenu chez nous... »
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
Ce livre fait partie des coups de coeurs du comité de lecture de la bibliothèque où je travaillais, l'histoire m'a plus de suite quand j'ai lu le résumé et le commentaire du livret des coups de coeurs. J'ai voulu le lire de suite, mais malheureusement pour moi, il était déjà emprunté, après je l'ai oublié, puis m'en suis rappelé deux mois avant de quitter mon travail pour rejoindre mon conjoint. Je l'ai réservé et est pu le lire quelques semaines avant de partir. Je l'ai lu en un allée dans le train qui me menait à Paris.
Mon avis
Ce livre est une petite merveille, un petit bijoux. Paul Vacca, nous conte ici une histoire magnifique et bouleversante. C'est premier roman tendre et émouvant sur la famille, la fin de l'enfance, la maladie. l'histoire est rythmée par le son de la petite du café des parents de l'auteur. Ce petit livre tout en poésie drôle et grave à la fois, nous donne envie de lire l'œuvre de Proust, car il nous montre bien que ce temps perdu peut se retrouver à tout moment.
A lire absolument !!!
BD AUTOBIOGRAPHIQUE
UNE VIE CHINOISE
P. Ôtié
Li Kunwu
BD sort la révolution culturelle chinoise en trois tomes.
TOME 1 : LE TEMPS DU PERE
L'histoire commence à l'extrême sud de la République populaire de Chine, dans la province du Yunnan, le 13 octobre 1950. Le Secrétaire Li enseigne les préceptes révolutionnaires. Dans un bourg où il s'arrête, on ne comprend pas tout ce qu'il dit, mais il charme la foule. C'est là qu'il est lui-même séduit par la belle Xiao Tao.Quelques années plus tard, un petit garçon naît de leur union : c'est le narrateur de cette histoire. Fervent admirateur de Mao Zedong, son père lui enseigne dès le berceau à dire « Que notre président Mao vive dix mille ans ! »... C'est à travers les yeux de l'enfant qui n'a jamais connu que ce régime que nous découvrons la Chine de Mao...
TOME 2 : LE TEMPS DU PARTI
La Chine est en deuil ! Le grand timonier, Mao Zedong, est mort ! Désemparés, déboussolés, le peuple chinois est sous le choc. Que va devenir la révolution culturelle ? Alors que des jours sombres s'annoncent, un télégramme averti le peuple que la bande des 4 (Zhang Chunqiao, Wang Hongwen, Yao Wenyuan et Jiang Qing, épouse deMao) , investigateur sous Mao de la révolution culturelle, est arrêtée ! Une ère nouvelle souffle sur la Chine. Le moment est venu pour Xiao Li d'entrer dans le parti... « Un parti pour lequel il faut donner sa vie, un parti qui doit primer sur l'intérêt propre, sur la famille sur les amis » comme le dit si bien son père...
TOME 3 : LE TEMPS DE L'ARGENT
On est en 1982. La révolution culturelle est terminée depuis 4 ans et a laissé place à une politique de réforme et d'ouverture. L'idée de remplacer le bol en fer par le bol en terre, c'est-à-dire d'abandonner la prise en charge des Chinois par l'Etat, circule. Quant au procès de Jiang Qing, la veuve de Mao, et de la bande des 4, il est toujours en cours. Plus que quelques jours avant le verdict...
Alors que la Chine entre ainsi dans une ère de développement, Xiao, qui est maintenant dessinateur pour le journal Yunnan Ribao, continue à vivre sa vie. Il vient de se marier avec FengFeng, une jeune doctoresse, fille d'un ami de son père. En attendant que l'Etat leur attribue un logement, le couple va vivre dans la famille de Xiao...
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
En premier c'est le titre qui m'a interppelé, je m'intéresse à tout ce qui touche la Chine, ensuite quand j'ai lu la quatrième de couverture du premier tome j'ai vu que c'était une BD autobiographique et que ça parler de la révolution culturelle chinoise. Dans un premier temps le dessin me plaisait pas beaucoup alors je ne l'ai pas lu de suite, mais il me faisait de l'oeil sur les étagères et le sujet m'itérressé vraiment, alors j'ai emprunté les 3 tomes d'un coup et je ne regrette pas.
Mon avis
C'est une très bonne BD autobiographique très complète sur la révolution culturelle chinoise. On suit la vie de Xiao Li de son enfance à aujourd'hui, on vit la rencontre de son père avec sa mère, l'ascension de Mao jusqu'à sa mort.
A lire absolument par tout les amoureux de la Chine et de son histoire, on y apprend beaucoup.
BIOGRAPHIE
CHARLES DICKENS, ouvrier à douze ans, célèvre à vingt-quatre.
Marie-Aude Murail
Marche, petit Charles, Marche dans les rues de Londres puantes et enfumées, faufile-toi entre les rats. Marche jusqu'à la fabrique de cirage où tu colles des étiquettes dix heures par jour, puis marche vers la prison pour dettes rendre visite à ton père et marche encore à la nuit tombée, rentre seule dans ta chambre.
Galope, Charles, Galope en rêve et en imagination. Invente-toi une autre vie, théâtre, aventures, passions, demeures luxueuses...
Cours, Dickens. Deviens reporter, dénonce les injustices. Cours vers la gloire que tu mérites par ta verve et ton coeur. Cours à travers le monde, de Paris à New York, lis tes romans à voix haute devant un public abasourdi, et cours écrire le suivant que des centaines de milliers de lecteurs attendent semaine après semaine.
Cours si vite, si bien, si loin que la mort même ne puisse t'atteindre, et vis éternellement, Charles Dickens, à travers tes romans et dans cette biographie écrite par celle qui t'a élu, un jour de ses dix-sept ans, son "père céleste", et qui ressemble tant.
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
Je suis tombée sur ce petit livre dans le bibliobus de la bibliothèque départementale de mon département, j'étais entrain de sélectionner une trentaine de livres ados pour la bibliothèque où je travaillais. Quand j'ai vu ce petit livre je l'ai de suite sélectionné, j'ai toujours étais fascinée par Charles Dickens, sa vie, ses écrits. A peine a-t-il était enregistré dans les donnés de l'ordinateur, je l'ai emprunté pour le lire. Bon par contre je l'ai lu début décembre 2011, donc il ne devrait pas être dans cette liste, mais je voulais vraiment en parler.
Mon avis
Marie-Aude Murail, nous a écrit ici une magnifique biographie de Charles Dickens, elle nous conte avec brio la vie de cet auteur de génie, on se croirait dans les livres de Dickens. Avec cette biographie facile à livre, on comprend d'où vient l'inspiration de Dickens dans ses livres. On réalise que David Copperfield, c'est un peu Charles enfant. L'auteure nous décrit Dickens, qui fut d’abord ce petit garçon oublié, mal-aimé ; ce rêveur dans la pièce de l’entreprise de cirage où il travaillait; puis cet adolescent d’une famille pauvre, le seul à travailler pour faire sortir son père de la prison pour dettes ; avant de tomber amoureux, puis de se consacrer à la typographie, et d’écrire enfin ses premières histoires… Il s’est marié, a eu dix enfants, a visité l’Amérique, Paris, l’Italie. Il a dénoncé les nombreuses injustices de son pays, les écoles où l’ont laissait mourir de faim les enfants pauvres, les veuves et les orphelins qu’ont laissait à l’abandon…
On apprend que Charles Dickens est passé par la pauvreté, l’endettement, la détermination, la gloire, le travail, la richesse, la popularité, la maladie. Ses romans, qu’il écrivait au jour le jour, étaient lus par des centaines de milliers de lecteurs. Il hypnotisait ses auditeurs lorsqu’il lisait à voix haute. Il mettait à l’aise les timides, enchantait les enfants, communiquait à toute la salle son grand rire bruyant…
Mais on apprend aussi que Charles Dickens n’avait pas que des qualités : il se croît en effet bien supérieur aux autres, "Monsieur Dickens", bien qu’il le soit par bien des côtés; de nombreuses fois il n’écoute que lui, n’en fait qu’à sa tête. Il se moque parfois, en secret, dans ses romans, des personnes qu’il a rencontré, des villes où il est allé, comme New-York. Plusieurs fois, il trompera sa femme. Il fut également un père étrange pour ses enfants, ce que montre la manière dont il s’est comporté avec son fils Frank, refusant de le regarder lorsqu’il apprit la naissance d’un énième enfant. Mais peut-on lui reprocher tout cela? Il aimait les enfants : dans ses livres il dénonça la cruauté des adultes, faisant fermer plusieurs établissements et sauvant la vie de centaines d’enfants. Il allait les voir dans les banlieues de Londres, leur faisait la lecture, il ouvrit des centres pour les pauvres femmes qui se retrouvaient à la rue… On pouvait compter sur lui, et il fit rire, rêver et pleurer tant de monde…
J'ai lu ce livre d'une traite dans le train qui me mené à Paris, il se lit comme un roman. A la fin du livre, on a qu'une envie, lire toute l'oeuvre de Dickens, malheureusement une bonne partie de son oeuvres n'est pas traduit en français ou n'est plus édité ou encore dans des éditions très cher.
Je conseille vivement la lecture de ce livre qui a été un véritable Coup de Coeur pour ma part et vous conseille aussi la lecture de l'oeuvre de Dickens.
POLAR VICTORIEN
LES AVENTURES DE CHARLOTTE ET THOMAS PITT
T.12 BELGRAVE SQUARE
Anne Perry
Lorsque William Weems, un obscur usurier, est assassiné du côté de Clerkenwell, une discrètes jubilation se répand parmi ses clients qu'il n'hésitait pas, à sa façon, à "étrangler" sans pitié. Quand l'inspecteur Pitt trouve dans son bureau une liste comportant plusieurs noms du Gotha londonien, il prend conscience de l'ampleur de la tâche. William Weems était en fait un véritable maître chanteur. Une fois encore, son épouse Charlotte, issue elle aussi de la meilleure société, va s'avérer la meilleures des alliés. Que ce soit au cours de bals chatoyants ou de "five o'clock tea", elle va observer ce monde de passion, de pouvoir et de cupidité que la police n'est pas autorisée à voir et permettre d'identifier le coupable. Décidément ce que femme veut...
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
J'adore l'époque victorienne, les polars victoriens et Anne Perry est de loin la meilleure auteure de Polars victoriens. J'ai déjà lu les onze premiers tomes, j'avais envie de retrouver mes personnages fétiches, lire le douzième était la suite logique.
Mon avis
Pas le meilleur de la Série mais j'ai quand même bien aimé. Incontestablement mon préféré restera le premier tome "L'étrangleur de Cater Street" et par lequel il faut commencer à lire la série.
Voici sa quatrième de couverture :
Suffragette avant l'heure, l'indomptable Charlotte Ellison contrarie les manières et codes victoriens et refuse de se laisser prendre aux badinages des jeunes filles de bonnes famille et au rituel du tea o'clock. Revendiquant son droit à la curiosité, elle parcourt avec intérêt les colonnes interdites des journaux dans lesquels s'étalent les faits divers sordides. Aussi bien le Londres des années 1880 n'a-t-il rien à envier à notre fin de siècle : le danger est partout au coin de la rue et les femmes en sont souvent la proie. Dans cette nouvelle série "victorienne", la téméraire Charlotte n'hésite pas à se lancer dans les enquêtes les plus périlleuses pour venir au secours du très séduisant inspecteur Thomas Pitt de Scotland Yard. Charmante Sherlock Homes en jupons, Charlotte a déjà séduit l'Angleterre et les Etats-Unis. La voici à l'assaut de l'Hexagone.
Incontestablement vous allez adorer le personnage de Charlotte tout au long des aventures, tout comme le personnage de Lady Vespasia, ainsi que les magnifiques descriptions des maisons et du Londres victorien, on s'y croirait.
Quand j'aurai fini avec la série des aventures de Charlotte et Thomas Pitt, j'essayerai celles de Monk, l'autre personnage fétiche de Anne Perry.
J'adore le Polar victorien et ne m'en lasse pas et vous recommande vivement la lecture du premier tome des aventures de Charlotte et Thomas Pitt qui est un vrai Coup de Coeur.
ROMAN
L'ENCHANTEUR ET ILLUSTRISSIME GÂTEAU CAFE-CAFE D'IRINA SASSON
Joëlle Tiano-Moussafir
A presque 101 ans, très loin de là où elle est née, Irina Sasson entretient chaque matin sa mémoire en récitant, dans les sept langues que sa destinée l'a amenée à parler, la recette du fameux gâteau café-café qui lui avait valu le succès que l'on sait dans la colonie européenne de Batenda. Surgissent alors les jours incandescents de sa vie. Des jours qui n'ont rien perdu de leur douceur ni de leur éclat, ni de leur douleur non plus. Et sans doute, dût-elle vivre cent ans encore, et sa mémoire s'effilocher chaque jour un peu plus, ils resteraient longtemps en elle, noyaux rebelles à l'oubli... Ce jour-là, venue du nord du Continent, sa petite fille est à son chevet. Pour une raison précise.
L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson raconte l'histoire d'Irina, une centenaire à qui sa cousine a offert le jour de ses noces la recette d'un gâteau qu'elle fera toute sa vie à la moindre occasion, que celle-ci soit heureuse ou pas. Parce que ce gâteau guérit de tout. Parce que ce gâteau comble les palais les plus difficiles. Parce qu'il est le raffinement suprême quand la recette est suivie à la lettre. Une recette, si personnelle, qu’à travers elle, l’histoire de cette centenaire se transmet à sa petite-fille, Susan…petit à petit, par ajout d'ingrédients et tour de cuillère. Irina se raconte grâce à son gâteau café-café : ses amours, ses petits et grands bonheurs, ses rôles de femmes, son imbrication dans la Grande histoire. Mais aussi, à travers cette recette, la population de Batenda apparait…avec ses attentes et ses peurs.
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
Ce petit livre faisait partie de la sélection du comité de lecture et j'en avais lu une bonne critique dans le livret du compte rendu de cette sélection. L'histoire était sympa, différente et je cherchais un petit livre court à lire.
Mon avis
Il est des livres si réjouissants qu'on ne voudrait qu'ils ne finissent pas. Tel est le cas de ce petit roman au titre incroyablement long. C'est un magnifique petit livre, à l'écriture musicale si douce et avec un brin d'amertume, un petit livre enchanteur.
La lecture commence par le début de la recette du gâteau café-café, qui est répétée un peu comme un comptine tout au long de la lecture et qui se complète au fil des pages, d'où cette douce musicalité quand on lit. La recette semble être la clé qui ouvre les souvenirs d'Irina, sauvegarde sa mémoire, et assure la transmission.
Les pages se lisent comme le flu régulier du café qui passe, on découvre la vie d'Irina, on savoure déjà dans notre esprit le gâteau café-café, on veut connaître la recette du gâteau café-café d'Irina Sasson et pour connaître sa recette dans son intégralité, sa recette qui est le fil rouge de sa vie, son refuge, découvrire enfin son secret de fabrication, il nous faudra aller au bout de l'histoire. Cette lecture est une vraie sucrerie douce-amère où à la fin de sa vie Irina nous laisse un très beau témoignage.
Je recommande la lecture de ce magnifique petit livre pleins de poésie et de musicalité, et jouez le jeux et n'essayez pas d'aller voir l'intégralité de la recette avant la fin de votre lecture.
Enfin il ne vous rester plus qu'à essayer vous même la sonptueuse recette de l'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson.
ROMAN
A MELIE, SANS MELO
Barbara Constentine
Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer toutes les vacances d’été chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie !
Mélie, le mélo, c’est pas son truc. Elle va passer l’été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi… le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique, Fanette, sa mère, qui va lui trouver un beau-père, Bello, son parrain, qui va agrandir sa bande de filleuls musiciens. Et puis, comme la vie est vraiment dingue des fois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !
A Mélie sans mélo est le second roman de Barbara Constantine.
Les personnages sont touchants,ils vivent, bougent et se cognent, ils s'aiment et se quittent, ils rêvent et découvrent. Grands, petits, beaux ou moches, tous ont ce petit grain de folie et cette façon bien à eux de laisser couler la vie, sans jamais lui faire barrage.
Mélie est une petite mamie de 72 printemps très touchante, à qui on s'attache des les premières pages. Elle vie à la campagne, elle est veuve de Fernant mais ça se n'est pas grave vous dira-t-elle.
C'est qu'il lui a fait un très beau cadeau, le pauvre Fernand. Sans le vouloir, bien sûr, mais quand même... Celui de mourir pile au moment où elle a pris sa retraite. Un vrai cadeau bonus !
En ce début d'été Mélie préfère se concentrer sur sa plus grande joie, sa petite fille Clara, plutôt que de se morfondre sur ses résultats d'analyses qui ne sont pas très bons et qu'elle n'ouvrira d'ailleurs pas.
Elle n'a envie que de penser à Clara, sa petite fille. C'est la première fois que Fanette la laisse ici toutes les vacances. Elle ne veut pas en perdre une miette.
Et elle n'en perdra pas une miette Mélie, elle va dévoiler son petit monde à Clara, qui en redemande pour le plus grand plaisir de Mélie. Clara va apprendre beaucoup de choses avec Mélie et ses amis, comme par exemple qu'on peut observer des heures une araignée qui tisse sa toile, qu'une chatte peut tout à fait s'appeler Léon, où encore qu'il y a des abeilles alcooliques ... Et même se délecter de mets étranges.
Elles ont préparé des radis et quelques racines de campanules raiponces, une salade de jardin mélangée à des feuilles de plantain et d'herbe de Saint-Jean, et une petite fricassée de racines de bardane.
Avec sa petite Clara, Mélie va vivre un été intense, le plus beau. Parce que qui c'est peut-être que c'est le dernier, peut-être pas.
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
La magnifique couverture pleine de peps de ce livre ainsi que le jeu de mot dans le titre, impossible de pas y déposer son regard, de le prendre dans les mains et de lire la quatrième de couverture et enfin de commencer à lire la première page entre les rayonnages.
Mon avis
Petit roman très frais bourré de fantaisie, J'ai passé un agréble moment de bonheur en le lisant.
Ce petit livre détend, on en ressort sereins, heureux, il est pleins d'énergie et d'humour qui fait du bien.
Une vraie petite perle pour les jours gris où on a un grand besoin de sourire, de rire... Ce petit roman vous donne qu'une envie toute simple: "VIVRE".
A lire absolument!
ROMAN ADO - FANTAISIE / FANTASTIQUE
LES LIVRES DES ORIGINES
T.1 L'ATLAS D'EMERAUDE
John Stephens
Par une froide nuit de Noël, trois enfants doivent fuir des forces maléfiques qui les arrachent à leur vie, à leur maison, à leur parent...
Dix ans plus tard, Kate, Michael et Emma sont envoyés dans un étrange orphelinat: le manoir du docteur Pym. Ils y découvrent un livre aux mystérieux pouvoirs, l'Atlas d'émeraude, et comprennent que ce livre peut les aider à retrouver leurs parents.
Mais pour sauver leur famille, ils devront affronter la terrible Comtesse et son armé de Hurleurs...
La petite fille fut tirée de son sommeil. Sa mère se penchait au dessus d'elle.
- Kate, lui disait-elle d'une voix basse et pressante, écoute-moi bien. J'ai besoin que tu t'occupes de ton frère et de ta soeur. Tu comprends? Il faut que tu t'occupes de Michael et d'Emma.
- Qu'est-ce...
- Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Promets-moi que tu veilleras sur eux.
- Mais...
- Oh, Kate, je t'en pris! Promets-le-moi!
- Je... je te le promets.
C'était Noël.
Mes amis, nous avons toujours su que ce jour viendrait...
L'atlas d'Emeraude est le premier tome de la trilogie des Livres des Origines.
Ils seraient les élus qui pourraient commander aux livres des origines, et faire basculer le destin...
Un couple est contraint de confier ses trois enfants à une institution. Kate, Michael et Emma gardent un souvenir confus de leurs parents tandis que depuis dix ans ils vont de foyer en foyer. Un jour, ils se retrouvent dans le surprenant et lugubre orphelinat de Cambridge Fall où ils sont les uniques pensionnaires. Au cours d'une exploration, ils découvrent un étrange livre qui par le biais de photographies les fait voyager dans le temps. Ils attérissent alors quinze ans auparavant, au moment où une étrange et terrifiante Comtesse fait régner la terreur...elle cherche une seule et unique chose, le livre dont ils sont en possession. Pour Kate, Michael et Emma, l'aventure commence !
Kate a 14 ans et c'est la plus grande des trois. Elle est la seule à garder un souvenir de leurs parents. Etant la plus grande, elle a du sacrifier son enfance pour s'occuper d'Emma et de Michael. Dans ce premier tome, c'est elle qui est mise en avant.
Michael, lui, a 12 ans. Toujours plongé dans les livres ou son carnet où il note toutes ses découvertes, il est fasciné par les nains et autres créatures fantastiques. Il a un petit côté "je-sais-tout" mais va se révéler courageux.
Emma quant à elle, a 11 ans et c'est la cadette de la fratrie. C'est une bagarreuse qui ne se laisse pas faire. Elle est intrépide et passe la plupart de son temps à se chamailler avec son frère.
Ces trois enfants vont prendre part à une aventure formidable dans laquelle ils auront un grand rôle. Chacun a sa propre personnalité, qui va les aider à se sortir de tous leurs problèmes !
L'Atlas d'Emeraude - Chapitre 1
De John Stephens P R O L O G U E La petite fille fut tirée de son sommeil. Sa mère se penchait au-dessus d'elle. - Kate, lui disait-elle d'une voix basse et pressante, écoute-moi bien. J'ai beso...
Ici le prologue du livre en entier!!!
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
Il faisait partie des livres que j'étais entrain de recouvrir au travail, le graphisme de la couverture m'a tout de suite attiré, un peu comme un vieux livre, avec ses dessins, comme la rosace des vents, la tipographie du titre, la vieille montre à gousset, la vieille boussole, la vieille photo et cette couverture vert emeraude, douce comme la peau d'une pêche. J'avais d'ailleurs trouvé dommage de le recouvrir, je m'en rapelle. Ensuite, j'ai lu la quatrième de couverture mais elle ne m'apportait pas beaucoup "Mes amis nous avans toujours su que ce jour viendrait...", puis j'ai lu les quelques lignes à l'intérieure de la première et quatrième de couverture et j'ai eu envie de le lire.
Mon avis
Depuis Harry Potter, je n'avais pas réussi à trouver un livre ado et fantastique à me plaire vraiment. Quand j'ai commencé à lire L'Atlas d'Emeraude, je ne pensais pas que le livre allait me plaire, je l'avais laissé un peu en plan avec le déménagement, puis je l'ai repris au mois d'avril ou mai; et a ma grande surprise au deuxième essais j'ai accroché et l'ai lu d'un traite. Quand je l'ai fini, je suis aller voir sur internet quand le second tome sortaient, j'étais impatiente de lire la suite.
Ce premier tome est de bonne qualité et l'histoire est très bien ficelé, les personnages ont des caractères bien trouvés. Le lien très fort entre la fratrie, au fil de l'histoire, de nombreux personnages fantastiques apparaissent, notamment des nains ,pour le plus grand plaisir de Michael, mais aussi des sorciers, des magiciens ainsi que des créatures des ténèbres...,les éléments de fantasy comme le royaume des nains, les sorciers, la prophétie sont efficaces et une touche de paradoxes spatiaux-temporels lors des bonds dans le temps très poétiques à base de photos, on retrouve beaucoup de bons ingrédients dans ce premier tome prometteur .Sa lecture est est un plaisir et l'intrigue, même si elle s'appuie sur des mécanismes connus du genre, en compile les meilleurs aspects et sait gagner l'intérêt du lecteur.
L'Atlas d'Emeraude, ne sera jamais aussi bon qu'Harry Potter, mais on passe un agréable moment et j'ai hâte de lire la suite Les Chroniques de feu dont voici un avant goût :
Le docteur Pym saisit Michael par le bras.
- Michael! Tu dois trouver les Chroniques! Tout repose sur toi! Tu as vu où elles sont cachées? Tu les trouveras?
- Oui
- L'Effroyable Magnus ne doit jamais s'en emparer! Promets-le moi!
- Je... je le promets.
- Tu seras son Conservateur! Kate l'a prédit. Tu comprends?
Michael hocha la tête, mais il se sentit gagner par la panique, et il comprit soudain qu'il n'était pas prêt.
Une nuit, à l'orphelinat de Baltimore, Kate rêve que Michael tient dans ses mains un livre rouge. Elle en déduit que son frère sera le maître du second livre des origines : Les Chroniques de feu. Mais lorsqu'elle lui fait part de sa découverte, l'orphelinat est attaqué et Kate disparaît. Emma et Michael, eux, sont sauvés par le Docteur Pym. Ce dernier leur apprend l'existence d'une ville magique, Malpesa, où ils découvrent la localisation des Chroniques de feu : une île de l'Antarctique, au coeur d'un volcan. Là-bas ils vont devoir affronter une tribu de trolls aux chants envoûtants, un dragon gardien du livre, mais surtout les forces du terrible Magnus...
Pour échapper aux Hurleurs de l'Effroyable Magnus, Kate, Michael et Emma ont été séparés. L'Atlas d'émeraude a emporté Kate dans le passé. Elle y rencontre le mystérieux Rafe, qui semble la connaître. Et l'horrible Magnus, qui n'attendait qu'elle . Restés dans le présent, Emma et Michael découvrent un monde incroyable, peuplé d'elfes, de dragons, de trolls assoiffés de sang. Michael y cherche son livre, les Chroniques de feu. Le livre de la Vie, qui seul pourra les réunir...
ROMAN
LA COULEUR DES SENTIMENTS
Kathryn Stockett
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui ‘la élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
Ce livre a été le gros coup de coeur du comité de lecture de l'an dernier dans la bibliothèque où je travaillais, tous les magazines et médias en parlaient et en parle encore. Une amie la même offert à plusieurs personne à Noël dernier et m'a conseillé de le lire. J'ai lu la quatrième de couverture et est eu très envie de le lire, je l'ai acheté avant de partir pour ma nouvelle vie et l'ai mis dans ma valise. Je l'ai lu au mois de mai il me semble.
Mon avis
Pour ma part ce livre est un Gros Gros Coup de Coeur, qu'il faut absolument mettre entre toutes les mains. Il m'a tellement plus que je vais l'offrir à ma maman à Noël!
J'ai adoré ce livre, il m'a boulversé. Impossible de le lâcher une fois qu’on a commencé à le lire. Aibileen, Minny et Skeeter ne nos quittent plus après cette lecture, on a presque de la peine,comme si on avait quitté le village de Jackson et nos trois amies, on a envie de lire chaque semaine les chroniques de miss myrna qu'aura écrit Aibileen… Avec La couleur des sentiments, j’ai fait un voyage dans un autre pays, une autre époque au moeurs diffirentes,et j’ai aussi partagé des sentiments avec ces trois femmes formidables!
Ce livre est une vraie leçon de vie, pleine d'humilité et de pardon, c'est un vrai bonheur, un vrai petit bijoux de littérature. Après l'avoir lu on envierait presque ce qui vont commencer à le lire, tellement on aurait aimé continuer à les voir vivre!
COUP DE COEUR!!! A LIRE ABSOLUMENT!!!
ROMAN
EPOUSES ET CONCUBINES
SU TONG
Songlian a dix-neuf ans. Elle est étudiante, elle est belle... Mais la ruine de sa famille l'oblige à devenir la quatrième épouse du riche Chen Zuoqian. Dans le huis clos de sa nouvelle vie, elle va découvrir la seule loi qui compte : celle de la séduction. Car la favorite de la nuit est la maîtresse de maison. Jalousie, possession, haine, pouvoir : quatre femmes se livrent une lutte à la mort pour le plaisir du maître, dans la Chine des années 1920 encore féodale, incroyablement archaïque...
Chen Zuoqian regardait par la fenêtre la rue sous la bruine, le coeur empli de curiosité mais aussi d'une certaine émotion, comme il n'en avait jamais ressenti lors de ses trois mariages précédents.
Lorsqu'il aperçut Songlian approcher d'un pas nonchalant, en s'abritant sous un parapluie de soie à petites fleurs, Chen Zuoqian avait souri d'un air satisfait. elle était aussi belle et fraîche que ce qu'il avait imaginé, et si jeune !
"Voici la Première Epouse."
Au moment où Songlian allait s'avancer pour le saluer, la ficelle du chapelet que tenait Yuru se cassa soudainement. Les perles roulèrent à terre de toutes parts. Yuru, écartant la chaise en palissandre, se baissa pour les ramasser, en marmonnant : "C'est un péché, c'est un péché!" Songlian voulut l'aider, mais Yuru la repoussa doucement et continua à répéter sans cesse : "C'est un péché, c'est un péché!" sans jamais lever les yeux sur elle. En voyant ainsi le corps replet de Yuru courbé sur le plancher humide, Songlian sourit sans bruit, la main sur la bouche. Elle regarda Chen Zuoqian qui lui dit : "C'est bien partons."
"Qui préférez-vous?" Cette question, Songlian l'avait maintes fois posée à Chen Zuoqian, la tête sur l'oreiller.
"De nous quatre, laquelle aimez-vous le plus?
- Toi, bien sûr répondit le maître.
- Et Yuru?
- Oh! Elle ressemble depuis longtemps à un vieux gallinacé.
- Et Zhuoyun?
- Zhuoyun? Elle est encore assez agréable, mais elle commence un peu à se relâcher!
- Et Meishan alors?" Songlian n'arrivait jamais à réfréner sa curiosité à l'égard de la troisième Épouse.
"D'où est-elle?
- D'où elle est? Je n'en sais trop rien! Elle-même, d'ailleurs, ne doit pas très bien le savoir!
- Elle est Orpheline?
- Elle était actrice d'opéra à Pékin, et jouait des rôles de femme dans la troupe de Caotai. Moi, j'étais artiste amateur. Il m'arrivait souvent d'aller la voir dans les coulisses et de l'inviter à dîner. De visite en visite, elle a fini par se mettre à moi.
- Toutes les femmes ont envie de vous, dit Songlian en tapotant le visage de Chen Zuoqian.
- Tu n'as pas du tout raison. Il serait plus correct de dire que toutes les femmes ont envie d'un homme riche!
- Vous non plus, vous n'avez pas du tout raison! répliqua Songlian. Ce sont plutôt les hommes riches qui veulent des femmes! L'argent ne leur suffit pas. Ils ne sont jamais satisfaits!
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
Il y a quelques années, j'ai vu le film porté à l'écran par le cinéaste Zhang Yimou, j'avais beaucoup aimé. Depuis je cherchais le livre mais le trouvais pas, tout comme le film qu'on ne trouve plus. Puis un jour, l'hiver dernier je l'ai trouvé au Virgin Méga Store à Paris.
Mon avis
J'ai beaucoup aimé ce petit roman de 126 pages qui se lit rapidement, l'écriture est fluide, il est facile à lire mais son récit n'en reste pas intense, riche et délicat. Su Tong retranscrit magnifiquement le quotidien de ses femmes dont la destinée est d'attendre le bon vouloir de leur maître, dénonce les rigidités sociales et prend la défense des femmes, principales victimes d’un pouvoir masculin tout puissant. C'est un magnifique petit livre qui nous entraine dans la Chine d'avant la Révolution où la place de la femme ne peut que faire frémir. On se laisse aisément porté par cet étrange suspens, "que va devenir Songlian?", et par la fin de l'histoire qui donne quelques frissons dans le dos.
Un vrai petit Chef d'Oeuvre qu'il faut absolument lire!
CONTES
CONTES DE LA BRETAGNE
CONTES MERVEILLEUX, DU DIABLE ET DE SORCIERS
Marcel Divanach
C'est 26 contes, choisis sur les thèmes du "merveilleux", du "Diable" et du "Sorcier", fleurent bon ces soirées d'antan, autour de la cheminée, autour de l'âtre d'une vieille chaumière basse, meublée à l'ancienne, huche massive et vieux lits-clos à l'étages aux clous dorés. Les exploits de Jean à la Barre, du Filleul du Diable, et de Merlick appartiennent à la littérature orale de la Bretagne, profondément encrée dans ses origines celtiques.
Ce patrimoine, d'une richesse incomparable, contribue à la définition de l'identité bretonne.
Pourquoi j'ai choisi ce livre, ce qui m'a attiré dans ce livre et m'a donnée envie de le lire?
J'ai eu envie de lire des contes de Bretagne quand j'ai réalisé que je quittais ma Bretagne. C'est à ce moment là, que j'ai eu envie d'emmener un peu de ma culture, de mon patrimoine, de mon histoire, de ma Bretagne que je chéris tant au fond de mon coeur et qui me manquerait.
Mon Avis
J'ai lu la moitié des contes et j'ai adoré, je garde les autres pour les petits coups de blouse loin de ma belle Bretagne. Depuis j'ai acheté d'autres contes de Bretgnagne.
A lire absolument! Vous allez adoré et les enfants dès 6 - 8 ans aussi.
Voici donc les livres que j'ai lu de janvier à juin 2012!
J'ai commencé aussi à lire Demain j'arrête! de Gilles Lagardinier et Merci pour les souvenirs de Cecelia Ahern mais je n'ai pas accroché. Pour le premier, on me l'avait conseillé mais je regrette de l'avoir acheter. Dans tous les cas je réessayerai de les relire plus tard.
Sinon j'ai lu aussi quelques documentaires, 1001 secrets de chats de Isabelle Collin et que je conseillerais aux amoureux des chat et Désir d'enfant de René Frydman, Marcel Rufo et Christine schilte.
Et quelques BD, Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus de Nathalie Jomard (Dessinateur), Hipo (Scénario) , La parternité dans tous ses états de Mr Choubi (Dessinateur), Sophie de Villenoisy (Scénario) et Le voyage extraordinaire de Mr Choubi (Dessinateur), Sophie de Villenoisy (Scénario) A lire absolument! Ainsi qu'une bonne partie des BD que j'ai à la maison dont latotalité des Titeuf de Zep.
Tous les trimestres je mettrai en ligne les livres que j'ai lu, donc à début janvier pour cette nouvelle rubrique et à bientôt pour tous les autres livres que j'ai eu lu est que j'ai aimé.